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BOITERIES des BOVINS « Prendre soin des Pieds des vaches au quotidien ! »

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Plan national de lutte contre la Tuberculose bovine

Tuberculose bovine : plan de lutte 2017-2022

La tuberculose bovine (TB) est une maladie infectieuse pouvant se transmettre à l’Homme (zoonose), dont l’agent pathogène principal est Mycobacterium bovis. Cette dernière touche principalement les bovins, mais aussi d’autres mammifères domestiques ou sauvages. Elle a pour particularité de se développer lentement et entre de nombreuses espèces. La TB est considérée comme un danger sanitaire de 1ère catégorie en France, bien qu’elle soit devenue (et demeure) extrêmement rare chez l’Homme, et ce grâce à une très faible contamination des bovins.

La France a été déclarée officiellement indemne de tuberculose bovine en 2001. Pourtant, cette maladie est toujours présente sur notre territoire ; il n’y a pas actuellement de foyer en Vendée, mais nous devons rester extrêmement vigilants vis-à-vis des achats. Nous recommandons de réaliser un test à l’achat systématiquement, dès qu’un bovin provient d’un département à risque (09, 13, 16, 2A, 2B, 21, 24, 30, 40, 47 et 64) : les frais de tuberculination sont pris en charge à 50% par le GDS.

Le maintien de ce statut indemne est un des critères de compétitivité de l’élevage bovin français puisqu’il facilite le commerce des animaux et de leurs produits. Cependant, la gestion de la TB coûte 22,3 millions d’euros chaque année, dont 18,6 à l’Etat et 3,7 aux éleveurs (chiffres de 2014).

Sans remettre en cause le statut indemne, la maladie a malheureusement persisté ou ré-émergée dans plusieurs zones, comme le montre la carte suivante.

Deux plans d’action ont été mis en œuvre en 2010 et 2012, et ont permis de conserver in extremis le statut indemne de la France. Cependant, des difficultés persistent pour atteindre l’éradication de la maladie. C’est dans ce cadre que ce 3ème plan de lutte a été mis en place, avec 4 objectifs principaux.

Objectif 1 : adapter le pilotage et les moyens à cette éradication de la TB

-        En soutenant financièrement les projets de recherche dans l’optique d’améliorer les dépistages ;

-        En renforçant et en mobilisant des moyens humains, et en accompagnant les acteurs de terrain par des formations ;

-        En élaborant des supports de communication sur les actions conduites.

Objectif 2 : rendre la surveillance plus efficace

-        En recourant principalement aux IDC (Intradermotuberculination Comparative), plus fiable que les IDS (Intradermotuberculination Simple). En effet, l’IDC permet de diminuer le nombre de faux positifs, et sa réalisation impose une plus grande rigueur.

-        En réévaluant et adaptant les protocoles de surveillance déjà existants tant en élevages, à l’abattoir et sur la faune sauvage.

Objectif 3 : développer la biosécurité en élevage bovin

-        En élaborant un guide de bonne pratique, faisant ressortir les principaux facteurs de risque : points de contact au pâturage avec un élevage infecté, l’éloignement des bâtiments d’élevage ou de stockage des aliments des zones habitées, ayant ainsi une plus grande probabilité d’accueillir la faune sauvage etc… 

-        En déployant là encore des supports de communication et de formations.

Objectif 4 : obtenir un haut niveau de garantie d’assainissement des zones infectées

En France, un seul véritable réservoir de la maladie sur la faune sauvage est scientifiquement identifié : la forêt de Brotonne (en Seine-Maritime). Pour éviter la constitution d’autres véritables réservoirs de la maladie, il a été décidé d’abattre dans un rayon de 1 à 2 km les blaireaux dans les zones de foyer détecté en élevage uniquement. En plus de cette mesure, une zone tampon de 5 km est mise en place, avec dans celle-ci une surveillance renforcée sur les blaireaux.

Par ailleurs, une proposition d’un protocole précis de nettoyage, désinfection et de vide sanitaire sera aussi mis en place dans les zones infectées.

Pour conclure, ce 3ème plan national de lutte contre la TB a pour objectif l’éradication de la maladie, en renforçant et en adaptant au mieux aux différentes régions les mesures de surveillance, de biosécurité de lutte et de mise en place de toutes les mesures citées ci-dessus.

 

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