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Paramphistome

Généralités

La paramphistomose bovine devient préoccupante dans de nombreux élevages, surtout allaitants. Son importance actuelle dépend de plusieurs facteurs : la raréfaction de la grande douve (qui laisse les limnées disponibles pour leur servir d’hôte intermédiaire), la longévité des parasites adultes, et un faible nombre de médicaments efficaces contre ces paramphistomes (souvent mal employés).

 

Cycle parasitaire

Paramphistomum daubney est un ver de couleur rosée ressemblant à un cône mesurant, à l’état adulte, 6 à 10 mm de long. Ces vers vivent dans le rumen et le réseau, fixés en colonies pouvant aller de quelques individus à une centaine. Ils ingèrent le contenu des réservoirs digestifs, alors que les formes immatures sont hématophages lors de leur migration dans la caillette et l’intestin grêle. Ces adultes une fois mâtures sexuellement se reproduiront et pondront des œufs.

   

 

 

 

 

 

 

Phase externe : une fois rejetés dans le milieu extérieur par les bouses, ces œufs subissent une évolution comparable à la grande douve. Les premières formes libres éclosent en 10 à 11 jours pour aller pénétrer dans un mollusque semi-aquatique. La limnée, mollusque qui est l’hôte intermédiaire de la douve, peut aussi être l’hôte intermédiaire du paramphistome (et semble même être le plus fréquent). Les paramphistomes vont se développer dans ce mollusque, qui rejettera les formes libres infestantes du parasite : les métacercaires (de couleur noir, dont la survie peut atteindre 6 mois dans le milieu extérieur), qui se fixeront sur les plantes semi-aquatiques.

Phase interne : après ingestion des métacercaires par les bovins (herbe, plantes semi-aquatiques), les parasites gagnent le duodénum, se fixent à la paroi puis s’y enfoncent  pour se nourrir de sang. 3 à 6 sem plus tard, les parasites quittent cette paroi pour migrer jusqu’au réticulo-rumen. Ils s’y fixent avec leur ventouse et se nourrissent du contenu gastrique. Ils acquièrent la maturité sexuelle en 3 mois, et les œufs sont alors émis dans les bouses.

Contrairement à la grande douve, les paramphistomes sont très prolifiques et les œufs toujours très nombreux. En l’absence de traitement, les paramphistomes adultes peuvent vivre 5 ans.

Schéma du cycle parasitaire de P. daubney chez les bovins.

Clinique

Il existe deux formes :

 

Forme aiguë

Forme chronique

Symptômes

Diarrhée liquide noirâtre brutale (apparait fin printemps ou fin automne), état général altéré, troubles digestifs (modification motricité du rumen et de son métabolisme, malabsorption des médicaments)

Asymptomatique le plus souvent

Traitement

Oxyclozanide sans stop-dose (1 ou 2 fois à 3j d’intervalle). Cas de mortalité après 1er traitement si forte infestation

Traiter après rentrée pour tuer forme immatures (soit après diagnostic)

Efficacité faible dans les formes aiguë sévères

Diagnostic

Nécroptique : surtout suite à la forme aiguë (ulcères, œdème). Forme chronique : présence des parasites accrochés dans le rumen et le réseau

 

 

Epidémiologie

L’évolution des paramphistomes présente de grandes similarités avec celle de la fasciolose : même biotopes et même périodes de risques.

Cependant, les paramphistomes immatures quittent les mollusques quand la température extérieure est plus froide que celle requise pour les formes immatures de la grande douve (10°C). De ce fait, la contamination par les paramphistomes est plus précoce au printemps et plus tardive en fin de saison de pâturage. Le maintien et l’extension du parasite sont aussi en relation avec la longévité des vers ainsi qu’à leur effet cumulatif. En effet, au fil des ans en l’absence de traitements spécifiques, le nombre de parasites installés augmente, tout comme le nombre d’œufs éliminés dans les bouses. Globalement, 100% des animaux sont atteints en quelques années.

Attention cependant, il existe de grandes variations d’élimination individuelle : le même animal soumis à des examens mensuels peut passer d’une excrétion de 2000 œufs par gramme à 15 sans aucune raison.

2 périodes semblent propices aux infestations :

-        Le début de printemps (avril-mai)

-        L’automne (d’octobre à la rentrée en stabu)

Attention cependant au cours de sécheresses prolongées, les bovins se concentrent dans les zones humides et la consommation d’herbe contaminée est donc plus abondante : contrairement aux idées reçues, les risques de fasciolose et de paramphistomose ne sont pas négligeables au cours de l’été.

Tout comme la fasciolose, le meilleur moyen d’éviter la contamination de vos animaux par le paramphistome est de limiter l’accès aux zones humides.

 

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